Formée le 8 février 1796 des 111e et 173e demi-brigades de bataille, la 37e demi-brigade de ligne reçoit trois drapeaux modèle 1794 alors qu’elle est à l’armée de Rhin-et-Moselle.
Le 14 mai 1797, le chef de brigade Lacroix reçoit son fils comme sous-lieutenant, nommé au régiment par ordre de Hoche qui n’était alors que volontaire.
Premiers combats
En 1796 et 1797, la demi-brigade assiste au combat près du fort d’Erenbreinstein, à celui de Saint-Sébastien, où la demi-brigade passe le Rhin dans les barques sous le feu de l’ennemi, puis au combat et à la prise de Limbourg, au passage de la Sieg et au combat d’Altenkirschen. Elle lutte près du fort de Koenigsten, à Neustadt et Neumarck, participe aux batailles de Burgbracq et Wurtsbourg, ainsi qu’à la défense de la tête de pont de Neuwied.
En 1799, la 37e demi-brigade passe à l’armée d’Helvétie puis à celle du Danube. Le 1er mars, lors de la prise de Coire, avec la 103e, elle achève de mettre l’ennemi en déroute et fait trois mille prisonniers (1), prend trois drapeaux et seize pièces d’artillerie. « Nous avons bivouaqué aux environs de la ville dans les vignes ; l’on avait laissé les faubourgs à pillage, l’on y a trouvé quantité de vin ; après en avoir bu, l’on était accablé de fatigue ; le sommeil s’est emparé de nous, l’on a été bientôt endormis malgré la neige qui tombait en flocons pressés, nous en avons bientôt été tout couverts. » (2) Le 12 mai suivant, après le meurtre de plusieurs soldats à Dissentis, « l’on a fait rassembler les habitants au couvent et après avoir rempli les portes de bois, l’on y a mis le feu ; le village n’a pas été plus épargné ; lorsque nous y sommes passés, l’on ne pouvait rien voir de plus affreux, l’on y voyait les cadavres brûler ainsi que les bestiaux » écrit Jacquin.
En mars 1799, la 37e est à la bataille de Felskirck puis à celle d’Offenburg. En septembre, elle part aux combats livrés contre les Russes à Dictikon où le passage de la Limmat est forcé. Si la 10e demi-brigade légère passe la Limmat dans des nacelles, les compagnies d’élite de la 37e se maintiennent, sous le feu russe, sur l’autre rive jusqu’à ce que le pont soit établi, malgré les efforts des masses adverses.
La 37e se distingue le 25 septembre 1799, à la bataille de Zurich où « nous avons fait très peu de prisonniers, la plupart, quoique blessés, ne voulaient pas se rendre, ils se faisaient plutôt tuer » note Jacquin. Elle se distingue encore le 30 septembre à la capture de la ville puis les 7 et 8 octobre au combat de Dissenhofen. Ce n’est que début décembre que les hommes reçoivent leur nouvel uniforme, après treize mois de service.
Sous le Consulat
En 1800, suite au licenciement en janvier de ses deux compagnies de grenadiers qui refusent d’entrer dans la caserne de Wintertur, le régiment reçoit le 1er bataillon auxiliaire de l’Allier. Le 5 mai, la 37e est à la bataille de Moëskirch où, malgré des forces considérables et une nombreuse artillerie, elle manœuvre comme sur la place d’armes. Suite à cette bataille, le grenadier Trouville reçoit un fusil d’honneur et le tambour Frenet des baguettes d’honneur.
La 37e est ensuite à Menningen, à Dillengen et à Hochotedt. Elle combat à Nordlingen, à Meroheim où son 1er bataillon emporte le village d’Ebeheim. Elle assiste au combat de Felskirck. Suite à l’affaire de Dillingen, le fusilier Jeandon reçoit un fusil d’honneur. Par arrêté du 12 pluviôse an ix, le chef de la 37e demi-brigade Lacroix reçoit un sabre d’honneur. Ces distinctions soulèvent quelques jalousies : « Gauché, étant plus ancien que moi, a reçu celui qui lui était destiné, et celui qui m’était destiné a été remis à un nommé Jacquin, grenadier à la 3e compagnie, qui n’était pas à l’affaire de Fuesen, mais il était de l’endroit du commandant du 3e bataillon qui était son protecteur et qui tenait à honneur d’avoir un fusil d’honneur au grenadier de son bataillon. Malheureusement pour moi, je n’avais aucun protecteur » écrit le grenadier Jacquin dans ses mémoires.
Le 5 avril, la 37e de ligne fait partie de l’armée du Rhin, dans la division Lorges. Grâce à ses compagnies de grenadiers, reformées, elle bivouaque victorieusement sur le champ de bataille de Stockash le 3 mai, combat à bataille d’Hochstedt les 18 et 19 juin puis à celle de Neubourg le 27. En janvier 1801, elle fait partie des troupes de l’armée du Rhin. Et l’année suivante, son chef de brigade, Lacroix, est remplacé par Petit.
Un régiment gréviste
De retour en France, les uniformes en lambeaux, les soldats se plaignent de n’avoir pas touché leur solde ni d’avoir reçu de l’habillement neuf malgré des sommes débloquées (3) : « Nous demandions notre solde et des souliers ; notre capitaine ainsi que plusieurs autres officiers sont allés à la 4e compagnie du bataillon pour s’emparer du drapeau, mais aussitôt les soldats de cette compagnie ont croisé la baïonnette sur les officiers qui ont été obligés de laisser le drapeau ; notre capitaine avait beau crier : “À moi, grenadiers !” aucun n’a bougé » (4). Suite à cette grève, les soldats touchent une partie de leur solde et des souliers. Le régiment entre alors en Espagne.
Le 1er juin 1802, l’ordre est donné de compléter le 3e bataillon avec les deux premiers (5), afin d’embarquer pour la Guadeloupe et à la Martinique. Le départ du 3e bataillon pour Saint-Domingue a lieu en avril 1802 où il restera jusqu’à la capitulation des dernières forces françaises avec probablement son vieux drapeau. Six mois après son débarquement, le 3e bataillon ne compte plus que quelques dizaines d’hommes.
Le 8 septembre 1803, un bataillon de la 37e est déplacé à Lorient par ordre du général Delaborde pour y remplacer la 47e demi-brigade. Le 24 octobre, la demi-brigade est enrégimentée, avec deux bataillons de la 38e et devient le 37e régiment d’infanterie de ligne sous les ordres du colonel Gautier.
Au 21 février 1804, le 1er bataillon est au camp de Brest et commandé par Simon ; le 2e est également au camp de Brest, commandé par Maran ; le 3e bataillon se trouve à Lorient, commandé par Chaudron, tout comme le 4e, commandé par Peux. Durant cette période, un petit trafic se met en place : le capitaine Federlin de la 4e compagnie de grenadiers, accorde des permissions pour travailler avec exemption de service moyennant une somme de six francs par mois, obligeant les autres à redoubler leur service. C’est une pétition des grenadiers portée à la connaissance du major Husson qui met fin à la pratique.
Le 9 juillet, 1 500 hommes du régiment sont mis à la disposition de l’amiral Ganthaume. Le 1er bataillon, venant de Quimper, est embarqué le 12 et le 2e bataillon, qui était en garnison à Lorient, le 18. Les hommes de la 37e, mis à disposition de la Marine, sont de vieux soldats habitués à des exercices et une discipline très différents de la marine. À cela s’ajoute un habillement qui n’est pas commode pour un service de bord. L’esprit de corps est alors élevé et rajoute pour empêcher d’en faire des marins, ce qui pousse le général Donzelot à demander que ce soit de jeunes conscrits qui soient mis à disposition de l’escadre. La démarche de ce dernier semble porter ses fruits, puisque, le 4 août suivant, le régiment est passé en revue. Il compte 121 officiers et 2 241 soldats dont 95 à réformer ; malgré cela, il lui manque 464 hommes pour être au complet de paix, ce qui n’est pas rédhibitoire puisque la situation au niveau du personnel est jugée satisfaisante. En 1804, le 37e régiment d’infanterie de ligne reçoit quatre aigles et drapeaux modèle Challiot.
Un régiment de Provençaux
En l’an xi et xii, le département des Bouches-du-Rhône lui fournit 450 conscrits. Son recrutement provençal est même une raison pour laquelle, en avril 1806, « le régiment a reçu l’ordre de partir de Vannes pour aller à Turin […] afin d’être plus à proximité de recevoir des recrues de la Provence ; l’on ne pouvait plus en faire parvenir aucun en Bretagne, ils désertaient tous en route parce qu’ils craignaient l’embarcation, les sous-officiers de recrutement chargés de conduire les détachements arrivaient à Vannes pour ainsi dire seuls » (6).
Durant l’Empire, sur 407 soldats de la Crau (7), 67 servent au 37e de ligne. Le régiment, afin d’encadrer correctement ses recrues provençales nombreuses, accueille en 1807 un ancien caporal venant du 1er grenadiers à pied de la Garde, promu sous-lieutenant originaire de la plaine de Crau. Pour cet espace géographique des Bouches-du-Rhône – à peine plus gros qu’un canton –, le nombre de conscrits mis en activité au 37e de ligne est presque aussi nombreux que pour le département de l’Ain, où 78 soldats de ce département servent, notamment à partir de 1813.
Malgré l’éloignement d’un pays ensoleillé où les relations sociales sont fortes, les soldats provençaux du 37e servent avec courage et ce dès leur arrivée au dépôt malgré les déceptions : « Quand j’ai parti, j’ai parti de bon cœur, il me semblait que j’allais faire un voyage comme quand j’allais avec la voiture mais à présent, je vois qu’il y a une grande différence depuis que nous sommes arrivés, on nous a fait faire le service deux fois par jour avec de [la] neige jusqu’aux genoux et de froid insupportable » écrit à ses parents le futur sergent Porte de Charleval, lorsqu’il entre au dépôt du 37e de ligne en février 1807.
À la Grande Armée
En 1805, le régiment apprend la nouvelle de la victoire d’Austerlitz alors qu’il se rend en Prusse. Le 13 janvier 1806, le régiment rentre en France. Il est complété lors de son séjour à Chambéry, durant le printemps, avant d’être envoyé en Italie. Le 18 juillet, le régiment est extraordinairement passé en revue par le général Menou afin de faire un état de ses compagnies, l’administration centrale ne sachant pas quelles sont celles qui ont été embarquées et celles qui ont été faites prisonnières. Le régiment n’est fort que de 1 243 hommes sous les armes (y compris les officiers). En effet, 732 hommes ont été embarqués ou sont prisonniers de guerre. De fait, aucune compagnie en entière n’a été embarquée sauf les quatre compagnies de grenadiers et les deux dernières de voltigeurs. Le régiment est néanmoins à quatre bataillons et il lui manque 545 hommes, ce qui arrange les affaires de l’administration puisqu’il est prévu que le 37e de ligne soit réduit à trois bataillons par décret du 6 juillet. Le 27 août, le 37e de ligne est réduit à trois bataillons par l’amalgame du 4e dans les trois premiers.
Le 11 mars 1808, ses bataillons de guerre sont au 4e corps de la Grande Armée. Alors qu’il est prévu de réduire la présence de certains régiments à la Grande Armée, le 37e garde l’ensemble de ses trois bataillons au 4e corps (8). Le 3 mai, le 3e bataillon est reformé à Stralsund. Le 6 juillet suivant, l’ensemble de ses porte-aigles sont renouvelés. Les deux premiers bataillons du 37e partent en Espagne. Ils sont dirigés sur Gérone et combattent en avant de Barcelone, à Molins del Rey (9), prenant Roses en décembre.
Dès novembre, le régiment est destiné à partir en Espagne. Arrivé vers Lyon, il reçoit un contre-ordre et obligation « de cantonner dans le Lyonnais et dans la Bourgogne pour nous reposer de nos fatigues » jusqu’au 1er mars 1809.
En cette même année 1809, les 3e et 4e bataillons partent à la Grande Armée. Le 21 avril, « nous sommes parvenus à rencontrer les Autrichiens à Landsoultz ; nous avons eu un combat opiniâtre ». Le 22, il combat à Neumarck. Le 4 mai, le 37e participe à la construction de pont dans les environs d’Ebersberg, pour ne pas voir le « spectacle […] de ces cadavres brûlés ». Le 6, le 37e est passé en revue par Napoléon puis parcourt dix-neuf lieues pour se trouver face à Vienne où, après avoir participé à son encerclement le 11, il entre le 18. Le régiment combat à Essling dans une position critique, sans pouvoir recevoir de renfort, ni battre en retraite. Il combat durant deux jours, sans vivre ; « le régiment a perdu considérablement de monde ; de 2 400 hommes il a été réduit à 1 200 ; nous avons reçu un bataillon de tirailleurs de la Garde qui a été amalgamé dans nos trois bataillons » précise Jacquin. Le régiment est à Wagram puis à Znaïm. Là, « l’Empereur a accordé 40 décorations de la Légion d’honneur pour le régiment pour récompenser les militaires qui se sont le mieux distingués à l’affaire d’Essling et à la bataille de Wagram ; il s’en est rapporté aux chefs pour les distribuer à ceux qui s’étaient le plus particulièrement distingués. Il y en a à peu près la moitié qui ont été données à ceux qui les méritaient […] les autres devaient être données aux militaires qui s’étaient distingués par des actions d’éclat. Nous avons eu à gémir de les voir donner aux plus vils et aux plus lâches du régiment », laissant de nouveau un arrière-goût amer aux anciens qui demandent alors leur retraite ou leur mutation dans la gendarmerie.
En 1811, les deux premiers bataillons concourent à la prise de Tarragone, le 28 juin. Le 21 octobre, 900 hommes sont au dépôt du régiment qui servent à compléter son 4e bataillon qui sert en Allemagne avec le 3e tandis que les deux premiers sont toujours en Espagne. Ces derniers rentrent en France où ils rejoignent les deux autres bataillons venant du 4e corps au camp de Suidlaren.
La campagne de Russie et d’Allemagne
En 1812, le dépôt du régiment est à Besançon. Pour la campagne de Russie, le 37e de ligne est dans la brigade Pouget, 8e division du 2e corps du maréchal Oudinot, sous les ordres du colonel Mayot. Il est alors formé par la conscription dans le département du Bas-Rhin. Le régiment est composé de quatre bataillons et compte alors 2 619 hommes. Le régiment a cinq aigles en service, mais quatre sont retournées. Il semble que la 5e vienne d’une aigle très endommagée à Wagram et qui aurait été remplacée sans échange. La soie du drapeau est du modèle 1812 avec « Eckmühl, Essling et Wagram ».
Le régiment assiste à la bataille de la Moskowa puis les 1er et 2e bataillons sont de la colonne d’attaque qui enlève une batterie russe à la bataille de Polotsk, les 17 et 18 août, où son colonel, Mayot, ainsi que sept autres officiers sont tués. Le régiment combat à Jacobowo, Oboiardszina et à la Bérézina. Le colonel Fortier est blessé le 28 novembre 1812. Le régiment parvient à conserver son aigle durant la retraite de Russie. Le total des pertes de la campagne en officier est de 22 tués et 41 blessés.
En 1813, le 37e de ligne participe aux batailles de Lützen, Bautzen où il se fait remarquer, à Leipzig et Hambourg. Le colonel Fortier est de nouveau blessé le 19 octobre 1813. Lors de la campagne de France, le 37e s’illustre à Brienne où quelques grenadiers du manquent de capturer Blücher qui ne doit son salut qu’à un guide allemand à la nuit tombée. Le régiment combat à La Rothière puis à Montereau.
Lors de la Première Restauration, le 37e de ligne devient 36e de ligne avec les 3e, 4e et 5e bataillons du 154e de ligne et le 8e voltigeurs de la Garde. Fin 1814, le nouveau 36e redevient le 37e régiment d’infanterie de ligne, toujours commandé par le colonel Fortier.
Les Cents-Jours
En 1815, le régiment reçoit une aigle et un drapeau modèle 1815. Il combat à Ligny puis prend une part active à la bataille de Waterloo.
Son aigle et son drapeau sont détruits à Bourges. Le 37e de ligne, régiment provençal, entre dans la composition de la 76e légion, celle des Deux-Sèvres puis, fin 1815, forme la légion de la Sarthe.
(1) Son chef de brigade, Lacroix, capture un général ennemi.
(2) Jérôme Croyet, Le journal de François-Joseph Jacquin, soldat au 37e de ligne, S.E.H.R.I., 2008.
(3) Des contributions ont été prélevées lors de la précédente campagne mais les officiers ont gardé l’argent au lieu de faire fabriquer localement des uniformes.
(4) Arrivés en Espagne, « une quinzaine de soldats […] ont été arrêtés et mis dans les cachots pour être traduits devant le Conseil de guerre, le plus grand nombre était de la 4e compagnie du bataillon, pour s’être révoltés à Bayonne […]. Le conseil de guerre les a tous condamnés à être fusillés ; heureusement, la Garde leur a procuré les moyens de faire un trou à la prison pour s’évader dans la nuit ; ils sont passés en Portugal. »
(5) Il s’agit essentiellement de soldats revenus au régiment, ayant été fait prisonniers en 1799 à Davos.
(6) Jérôme Croyet, op. cit.
(7) On y compte les communes de Salon-de-Provence, Miramas, Pellissane,
(8) En janvier 1808, « notre 3e bataillon avait été égorgé dans les logements et détruit entièrement par les Espagnols ».
(9) Le lieutenant Roger se signale par son intrépidité bien que blessé à la jambe droite.
Un brave du 37e : le lieutenant Poupard
Poupard est gravement blessé par un biscaïen à la cuisse gauche à Grisweld, près de Maubeuge, le 17 septembre 1793. Il garde un sévère handicap de cette blessure, qui l’oblige à ne voyager, à ses frais, qu’à cheval, toute marche lui étant impossible. Il est de nouveau blessé le 8 septembre suivant à Hooscoste près de Dunkerque par un autre biscaïen au flanc gauche. Le 3 vendémiaire an viii, au passage de la Limath, en Suisse, il se distingue de nouveau contre les Russes : « Sur la fin de cette journée, il combattit contre cinq Russes [grenadiers] pour sauver la vie au fusilier Robert, de la 7e compagnie du 2e bataillon de la 37e demi-brigade, lequel venait d’être renversé d’un coup de baïonnette qui lui passa entre le corps et le bras gauche, que le citoyen Poupard reçut un coup de baïonnette au bras droit ; enfin, cet officier allait être la victime de son généreux dévouement sans la prompte arrivée du sous-lieutenant Brey, qui lui facilita le moyen de se retirer en ouvrant, d’un coup de sabre, la tête d’un des grenadiers qui venait prendre le citoyen Poupart par derrière, tandis qu’il combattait les autres en face. » Officier courageux, probe et distingué dans son service, il reçoit un certificat d’honneur de la part de ses confrères officiers le 10 ventôse an xii alors que le régiment est à Vannes. Poupart reçoit la Légion d’honneur le 5 novembre 1804 et se retire à Alençon en 1806.
Bilan humain
Durant les campagnes du Premier Empire, 33 officiers du 37e de ligne sont tués, 15 décèdent de leurs blessures et 168 sont blessés. Le colonel Mayot est tué le 18 août 1812 ; le colonel Fortier blessé les 28 novembre 1812 et 19 octobre 1813. Plusieurs officiers sont aussi tués et/ou blessés pendant qu’ils servaient au 37e régiment d’infanterie durant la période 1804-1815 : 33 officiers tués ; 15 officiers morts des suites de leur blessures ; 168 officiers blessés.
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