Issu du magazine Napoléon n°110
« Avec de l’audace on peut tout entreprendre, mais on ne peut pas tout faire » (1). Cette pensée attribuée à Napoléon s’applique parfaitement à l’organisation du service incendie parisien.
Damien Grenèche / historien
Depuis le xviiie siècle, la capitale est protégée par une corporation de garde pompe (ordonnance royale du 23 février 1716). L’initiative revient au sieur François de Moriès du Périer. Membre de la troupe de Molière, il obtient le privilège du roi de fabriquer les premières pompes françaises à incendie (1699), engin qu’il a vu lors de ses tournées dans les Flandres. Cet homme du spectacle devient le premier directeur des pompiers de Paris. Ces membres sont pour la plupart des artisans des métiers du bâtiment, tels des maçons, des charpentiers, des couvreurs. Des hommes d’apparence habiles et qui n’éprouvent pas la sensation de vertige ; atout bien utile dans la lutte, haute perchée, contre les flammes.
Toutefois, depuis 1792, cette corporation cherche à se militariser : se doter d’un code de discipline et être casernée. La signature et lecture d’une pétition témoigne du malaise ambiant. Jusqu’en 1801, plusieurs projets se succèdent sans trouver une issue heureuse. La rivalité entre les deux préfets n’aura pas permis de mener convenablement cette transformation. Les problèmes persistent, la situation périclite et les pompiers sont victimes de ce désordre.
Le mariage autrichien
Napoléon s’affirme en grand maître de l’Europe continentale. Récent vainqueur de la Quatrième Coalition (1806-1807) et de la puissante armée prussienne, il impose son système politique (par les traités de Tilsit) et sa famille à la tête des monarchies alliées. Une alliance est contractée avec l’ennemi autrichien. Ce choix politique est motivé par les tergiverses d’Alexandre tsar de Russie (2). Il ne lui reste plus qu’à fonder une dynastie et obtenir un héritier légitime que ne peut lui donner Joséphine. Pourtant, ses rêves d’une paix semblent utopiques. Une tragédie en 1810 inaugure une profonde mutation.
À l’occasion de l’union de l’Empereur et de sa nouvelle épouse Marie-Louise d’Autriche (fille de l’archiduc François II), un bal grandiose est organisé, le 1er juillet, dans l’hôtel de Montesson, lieu de résidence de l’ambassadeur, le prince Charles-Philippe de Schwarzenberg. Pour accueillir les deux mille invités comme il se doit, l’architecte Bénard entreprend des travaux considérables en seulement quelques jours. Il construit dans le jardin une immense salle de réception majoritairement faite de bois. On installe des toiles bitumées afin de garder les convives à l’abri de la pluie. Les peintures ont été recouvertes d’alcool pour permettre de les faire sécher rapidement. La décoration est luxueuse et opulente : rideaux de soie, tapisseries et lustres en bronze massif portant des dizaines de bougies chacun. Il s’agit de montrer la richesse de la France.
Soir de bal chez l’ambassadeur
Tous les invités sont des nobles et aristocrates européens, tous s’y présentent avec leurs plus belles tenues et parures. Les dames portent des robes et des bijoux somptueux, les hommes sont en costumes pour les civils, et en grand uniforme pour les militaires. L’ambassadeur de Russie, le prince Kourakine, porte à cette occasion ses épaulettes en diamants. Tandis que tout se prête pour une parfaite soirée, il convient néanmoins de rappeler que les règles de sécurité sont quasi inexistantes, la salle a été aménagée avec des matériaux hautement inflammables et que les six gardes pompe ont été éloignés des festivités. Sans officier à leur tête, ils sont mis à l’écart dans un local de la rue voisine de la Victoire et les deux pompes sont placées dans la cour de l’hôtel du comte Regnault.
Éloignés de l’épicentre du bal, ils assistent impuissants à la catastrophe. En effet, vers 23h, un fort vent souffle sur Paris. Un lustre est emporté et vient se briser sur un rideau de mousseline. Le feu prend rapidement et se propage à tout le plafond qui se transforme en un ciel ardent. En moins de deux minutes, c’est toute la salle du bal qui brûle. La rapidité des flammes surprend tout le monde. Comme dans la plupart de ces situations, la panique s’empare des invités. Ils s’affolent, s’entassent, se piétinent ; peu importe leur rang social. Dans le désordre le plus total ils sortent par toutes les issues possibles. Les pompiers ont été gênés dans leurs manœuvres, « [ils] se trouvaient culbutés et dans l’impossibilité de pouvoir entrer » (3). L’historien Léonce Grasilier décrit parfaitement cette tragédie (4). Napoléon, témoin des événements, assiste péniblement à ces scènes désastreuses et surtout à une totale absence d’organisation dans la chaîne de secours. Tandis que Marie-Louise échappe de peu à la mort, il est scandalisé, lui, le chef de guerre hors pair. « Faites connaître mon mécontentement au corps des pompiers » (5). Un constat s’impose : la sécurité de l’Empereur n’est plus assurée et Paris a cruellement besoin d’une réforme de son service de lutte contre les incendies.
Résultat des investigations
Napoléon ordonne une enquête qu’il confie au comte de Montalivet alors ministre de l’Intérieur. Du 2 au 4 juillet, des interrogatoires sont menés. Le corps des gardes pompe et les acteurs de ce désastre sont questionnés. On reproche aux hommes sur place d’avoir été saouls, lents et incompétents. Comme si cela ne suffisait pas, les absences du préfet de Police Dubois et du commandant Ledoux (chef des pompiers) sont confirmées. Tous deux profitant d’un week-end à la campagne avaient quitté Paris plus tôt dans la journée. Ainsi, sans préfet pas de force de l’ordre, sans commandant pas de direction des secours.
Les accusations sont lourdes et l’enquête révèle une somme de fautes toutes aussi blâmables les unes des autres. D’une part, ces dernières sèment la discorde entre les responsables. D’autre part, elles dévoilent particulièrement la situation catastrophique des gardes pompe. « [Ils], à peu de chose près, étaient dans le même état qu’avant 1801 » (6). Les règlements ne sont pas appliqués, le recrutement et l’encadrement négligés. Ils sont mal entraînés et indisciplinés. Cette enquête révèle aussi des pratiques frauduleuses comme le remplacement sous couvert d’une rétribution de la prime perçue.
Agacé d’apprendre ces malversations et n’ayant pas d’autre choix, l’Empereur décrète la réorganisation complète du service incendie et la destitution de Ledoux et Dubois le 10 juillet (7). De plus, ce même jour, par décret, il institue une unité singulière : « Une garde de nuit dans toutes les résidences impériales, composée de sapeurs du Génie et appelée Chambre de veille. » Responsable de la sécurité de la famille impériale, elle accompagne également Napoléon lors de ses déplacements. Cette sorte de garde rapprochée se trouve absorbée dans la Garde impériale par un nouveau décret le 16 juillet (8).
Création et organisation
Désormais, une compagnie de sapeurs, placée sous les ordres du Génie de la place de Paris, chargée « du service des pompes », forme la première unité de pompiers militaires de l’Histoire. Ils portent certes l’uniforme des sapeurs, mais ils arborent le casque cuivré du pompier. Pour commander cette compagnie des sapeurs-pompiers de la Garde Impériale (qui existe jusqu’à la fin du Premier Empire en 1815), trois officiers chevronnés sont commissionnés : le capitaine Provence (quinze campagnes), le lieutenant Gauchez (dix-huit campagnes) et le lieutenant Duguet (huit campagnes). Ils sont formés aux techniques de lutte contre les incendies et reçoivent une instruction spécifique de l’utilisation des pompes.
Bien que l’association ne paraisse pas évidente, ces soldats se retrouvent investis de la « mission de pompier », et certains sont réfractaires à l’idée d’abandonner leurs fusils et de manœuvrer des équipements non militaires. Cependant, ils ne remplacent pas les gardes pompe ; ces derniers cohabitent, les uns au service exclusif de la maison impériale et les autres au service du préfet de Police. On les retrouve notamment assurant la sécurité du fastueux baptême de l’Aiglon (9 juin 1811) à la cathédrale de Notre-Dame (9) et lors de la campagne de Russie (1812) (10). Ces sapeurs-pompiers accompagnent l’Empereur à Moscou. Ils tentent tant bien que mal de contenir l’incendie volontaire de la capitale du Tsar et ne peuvent empêcher la retraite.
Un bataillon à Paris
Pendant ce temps, à Paris, une mutation se prépare. Le nouveau préfet de Police Pasquier choisit de conférer le caractère militaire aux pompiers de la capitale. Cette décision est approuvée par Napoléon. Satisfait des services rendus par sa compagnie, il trouve judicieux de calquer ce modèle singulier. Le décret impérial du 18 septembre 1811 licencie le corps civil des gardes pompe et le remplace par un bataillon de sapeurs-pompiers (11). Cette militarité s’exprime par le statut du terme « sapeur-pompier » propre aux pompiers de la capitale (12), une soumission aux lois militaires (article 19) et la mise en place d’une inspection par la direction du Génie (article 15). Le casernement affirme ce caractère par la sédentarisation des hommes et donc leur disponibilité. Il participe pleinement au processus de militarisation car dans cet espace, les pompiers sont soumis à la rigueur de la discipline militaire. Quatre bâtiments, entretenus par les finances de la ville (article 30), leur sont attribués. La première compagnie s’installe rue Nazareth, la seconde rue Culture Sainte-Catherine (13), la troisième rue Napoléon et la quatrième rue Saint-Jacques (article 32). Il faut bien comprendre que ces dernières investissent des lieux vétustes et inadaptés à la fonction de pompier (14). Heureusement, ces sapeurs sont de redoutables ouvriers et réaménagent leurs casernements.
Concernant leurs uniformes, ce sont ceux des sapeurs de la Garde. De plus, ils possèdent un autre attribut du soldat : le fusil-baïonnette (article 17). Cet armement implique une instruction particulière et un contrôle (article 38). Afin de remédier aux précédents conflits perçus dans le commandement des gardes pompe, une hiérarchie est instaurée par le strict respect des grades. Désormais, un chef de bataillon préside l’état-major composé de 13 officiers (article 4). De plus, la structure organisationnelle est uniformisée. Chacune des quatre compagnies compte dans ses rangs : 1 capitaine, 1 lieutenant, 1 sergent-major, 4 sergents, 1 caporal-fourrier, 10 caporaux, 122 sapeurs et 2 tambours (article 5). Toutefois, cette terminologie militaire des grades ne permet pas de certifier que tous les sapeurs-pompiers sont militaires. En effet, les préceptes de recrutement ne présentent pas une résolution stricte et unilatérale puisqu’il est question d’« enrôlements volontaires » (article 18). Donc le bataillon est formé par un effectif hétéroclite. D’un côté, les anciens gardes pompe sont évidemment les premiers à opter pour un renouvellement d’emploi, toutefois ces réengagements sont soumis à examens et liés à l’engagement des soldats. De l’autre, les postes sont ouverts à tous les soldats de l’Armée et citoyens libérés du service des armes, reconnus par une commission. Par ailleurs, la militarisation peine à se réaliser car, en 1812, une revue des effectifs démontre que seulement 42 % des pompiers sont présents à l’appel. Pour combler ce déficit, les anciens gardes pompe sont maintenus et des conscrits sont incorporés. Pour le reste, les officiers sont nommés, pour ne pas dire désignés. Le choix se porte sur des hommes justifiant une longue carrière sous les drapeaux (article 20) ; sur des hommes ayant l’expérience du commandement et capables d’encadrer ce jeune bataillon composé d’éléments civils et militaires.
Au sein des autres troupes
En dehors de son statut militaire, le bataillon fait partie intégrante des forces de l’ordre. Sous le contrôle du préfet de Police (15) (article 3), il est donc investi d’un rôle particulier et pour le moins méconnu, celui de la sûreté dans Paris et ses faubourgs. On apprend qu’il est chargé de fournir des patrouilles pour surveiller notamment les barrières du mur des fermiers généraux entourant Paris (articles 33 à 35). Cette première période (1811-1813) s’achève par le renvoi du chef de bataillon Delalanne éprouvant de grandes difficultés à diriger une troupe mal équipée et en sous nombre, et par la nomination du chef de bataillon de Plazannet au 1er janvier 1814.
Tandis que le décret du 18 septembre a créé une organisation militaire hors de l’armée, l’ordonnance du 7 novembre 1821 tente d’y remédier : « [Le Bataillon se] comptera à l’avenir dans le complet de l’armée. » Ce qui veut dire que les sapeurs-pompiers sont intégrés dans l’Armée dont l’effectif théorique en temps de paix est fixé à 240 000 soldats par la loi « Gouvion Saint-Cyr » du 10 mars 1818.
Préparations et actions
La militarisation est assurément l’un des piliers de la construction identitaire des sapeurs-pompiers de Paris. Néanmoins, une seconde évolution y contribue : l’introduction de la gymnastique (16). Celle-ci découle d’une conjoncture (17). Tout d’abord, l’arrivée de Francisco Amoros, dignitaire espagnol, en France. Après avoir fondé son premier gymnase en 1818 à Paris, il démontre que son Art, qu’il définit comme « la science raisonnée de nos mouvements » (18) permet l’édification d’un homme nouveau, dressé et façonné par l’assimilation de valeurs comme le courage et la force. Une science qui s’applique parfaitement à l’univers guerrier où l’instruction militaire est en perte de repères. Comme la « Grande Armée » de Napoléon est réputée pour ses grandes marches tactiques réalisées en peu de temps (19).
La préparation physique du soldat est donc essentielle. Elle doit lui permettre de mieux résister aux fatigues. Il en est de même pour le pompier parisien. Souvent contraint à de longues courses, à toute heure de la journée, par tous temps, il doit également évoluer dans un milieu extrêmement hostile dans la chaleur des fumées toxiques et du brasier. Il ressort bien souvent trempé de ses actions de lutte. Les corps sont mis à rudes épreuves. Ces activités ne sont pas sans risque. Nombreux sont ceux qui contractent des affections pulmonaires, des maladies, ou quittent le service en ayant les membres ou les organes meurtris. Certains perdent la vie, c’est le cas du sapeur Lescœur, premier d’une longue liste de « morts au feu ». Le 22 avril 1816, il se retrouve enseveli sous les décombres d’une fabrique de toiles cirées de la rue du faubourg Saint-Antoine (20).
Une situation paradoxale
Par ailleurs, le casernement des hommes engendre une certaine lassitude morale. Les interventions sont assez rares et les corvées rythment les journées. Enfermés plusieurs jours dans un espace clos, de jour comme de nuit, où seules les sorties pour aller au feu offrent une distraction, les pompiers s’ennuient et cherchent à se distraire. Cette quête pousse certains d’entre eux à « faire le mur » et quitter clandestinement la caserne pour rejoindre les troquets et les femmes. Souhaitant mettre fin à ces pratiques, peu orthodoxes, de Plazannet provoque une rencontre avec Amoros. Lors de cette entrevue, ils se mettent d’accord sur l’initiation des sapeurs-pompiers à la pratique gymnique. Véritables bêta testeurs pour l’Armée, ils témoignent après plusieurs semaines d’enseignement de résultats probants : les hommes présentent une forme athlétique et développent une grande agilité de mouvements.
Leur motricité évoluant désormais vers la quadrupédie en fait des sauveteurs performants. Les acrobaties et autres mouvements audacieux sont permis et encadrés. Ces mouvements visent à les transformer en « chats maigres » capables d’évoluer en toute aisance sur les balcons et toits de Paris. La dimension spectaculaire du sauvetage est introduite. Associé aux premiers essais de rédaction d’une doctrine générale d’intervention (21) dénommée « manœuvre générale des opérations », le pompier parisien construit sa singularité. C’est d’ailleurs parce qu’il est un gymnaste aguerri qu’il peut manier l’échelle à crochets, agrès de sauvetage introduit en 1824, symbole d’une tradition professionnelle.
La caserne
Cet enseignement tend à se généraliser au sein de l’institution militaire. Les régiments de la région parisienne sollicitent Amoros pour la formation de leurs hommes. Face à cette recrudescence, le Bataillon n’a d’autres choix que d’installer, dès 1820, des structures dans ses casernes. Ainsi, la pratique des exercices peut se dérouler hors du « gymnase normal » d’Amoros et surtout à une plus grande fréquence. Sous la direction des anciens élèves de ce dernier, les autres sapeurs-pompiers réalisent des séances d’exercices en manipulant les « machines », agrès de gymnastique tels que le portique. Ils montent différentes échelles et se hissent au moyen de cordes. La force musculaire des bras est sollicitée. Popularisée et propagée à l’ensemble du Bataillon, cette pratique concernent aussi bien les anciens gardes pompe encore en poste que les soldats issus des régiments ou de la conscription. Elle transforme les esprits et façonne les corps.
Initialement établie pour être une activité récréative, la gymnastique se révèle un véritable outil et enjeu pour les sapeurs-pompiers. Par son influence, Amoros forme des hommes plus agiles, plus forts physiquement et moralement, donc plus utiles. Par son Art, il a forgé l’état d’esprit « pompier de Paris » animé de la vertu du courage. Ces exercices agissent sur la résistance et la ténacité. Autant de capacités qui contribuent à la formation de l’image héroïque associée aux sapeurs-pompiers au xixe siècle, image qui perdure encore. La pratique de la gymnastique dans le milieu singulier des pompiers de Paris a permis la professionnalisation du corps et la construction d’une identité et d’une élite.
(1) J.-L. Gaudy, Maximes et pensées de Napoléon, Paris, A. Barbier, 1838, n°295.
(2) Jacques-Olivier Boudon, La France et l’Europe de Napoléon, Armand Colin, 2006.
(3) Archives Nationales. AF/IV/1290. Rapport de Ledoux du 3 juillet 1810.
(4) Léonce Grasilier, L’incendie de l’hôtel de l’ambassade d’Autriche, rue du Mont-Blanc, Alençon, imprimerie Alençonnaise, 1918.
(5) AN. AF/IV/1290. Correspondance du 5 juillet 1810.
(6) AN. AF/IV/1290. Correspondance de Montalivet adressée à Napoléon, 11 juillet 1810.
(7) AN. AF/IV/464. Arrêtés des consuls et décrets impériaux.
(8) AN. O2/1223. Premier Empire. Maison militaire.
(9) David Chanteranne, Napoléon et les grandes cérémonies impériales, Cabédita éditions, 2018.
(10) Anka Muhlstein, Napoléon à Moscou, Odile Jacob, 2007.
(11) Bulletin des lois n°392.
(12) Capitaine Cherrière, De l’origine du mot sapeurs-pompiers, Paris, Imprimerie régimentaire, 1912.
(13) Seule cette caserne subsiste aujourd’hui. Poste de commandement de la 11e compagnie, elle est la plus ancienne caserne de pompiers en activité au monde !
(14) AN. F7/4340. Casernement des pompiers de Paris (1811).
(15) Cette particularité est toujours d’actualité. La Brigade de sapeurs-pompiers de Paris est une unité militaire mise pour emploi auprès du préfet de Police.
(16) L’ensemble de ces réflexions s’inscrivent dans le cadre d’un travail universitaire mené depuis 2019 sous la direction de Madame Julie d’Andurain. La thèse de doctorat en histoire s’intitule : « Sapeurs-pompiers de Paris, 1811-1966. Construction d’une élite et d’une identité singulière ».
(17) Damien Grenèche, « Le sport chez les pompiers de Paris, une histoire de corps et d’esprit », Allô dix-huit, n° 757, 2019, p. 72‑73.
(18) Francisco Amoros, Nouveau manuel complet d’éducation physique, gymnastique et morale, Paris, éditions Roret, 1834.
(19) Martin Motte, Les Marches de l’Empereur, Paris, LBM, 2007.
(20) Archives BSPP. Recueils circonstanciés des morts au feu.
(21) Jean-Baptiste de Plazannet, Manuel du sapeur-pompier, imprimerie Ancelin et Pochard, 1816.
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