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Sur les pas de l’impératrice Joséphine en Suisse

Issu du magazine Napoléon n°109


En 1810 et 1812, l'Impératrice séjourne à deux reprises en Suisse. Séparée de Napoléon, ces voyages lui permettent non seulement de s'éloigner de Paris mais aussi de rendre visite à des amis.

Gérard Miège / historien


Sitôt après le remariage de Napoléon avec Marie-Louise au mois d’avril 1810, Joséphine est invitée à quitter Paris et à se rendre à Évreux, en Normandie, où l’Empereur lui a fait aménager le château de Navarre. Cet ordre est accompagné d’une lettre dans laquelle il l’enjoint dès l’arrivée des beaux jours de voyager dans son vaste Empire.

Le premier séjour en 1810


Au mois de juin 1810, accompagnée par quelques dames de sa suite, mais aussi Théodore Turpin de Crissé et Frédéric de Pourtalès, Joséphine, voyageant sous le pseudonyme de comtesse d’Arberg, se rend à Aix en Savoie pour y prendre les eaux. Arrivée le 24 juin, elle prend logement à la maison Chevalley située sur une colline dominant le lac du Bourget. Cependant, cette maison s’avère bientôt si petite qu’il faut en louer une seconde pour abriter la gent masculine qui accompagne ses dames. Bien sûr, comme pour tous les déplacements de l’Impératrice − puisque selon les ordres de l’Empereur, elle a pu conserver ce titre −, l’on a pris soin de transporter de Paris des meubles, vêtements, tapisseries, ainsi que de la verrerie, des porcelaines et des bijoux qui lui sont soi-disant indispensables. Malgré tout, l’on peut dire que son train de maison est relativement modeste, soit une douzaine de serviteurs et une belle calèche aux armes impériales pour les excursions.


En dehors des bains qui occupent la matinée, les après-midis se passent en promenades dans la région. À chaque fois, il y a foule pour admirer l’Impératrice et la joyeuse coterie qui l’entoure. Toutefois, ce train-train quotidien finit par la lasser. Heureusement, dès la mi-juillet, Joséphine reçoit la visite de sa fille Hortense et de son futur amant Charles-Auguste de Flahaut, fils naturel de Charles Maurice de Talleyrand (1).


Durant l’été de cette année 1810, pour rompre la monotonie, Joséphine fait deux excursions à Genève et loge dans la célèbre auberge Dejean. Loin des splendeurs des palais impériaux, elle occupe une fort petite pièce, sans antichambre que Mme d’Audenarde, une de ses dames d’honneur, nous décrit dans ses Mémoires : « L’Impératrice avait pris de l’embonpoint, sans que sa taille perdît de son extrême perfection ; son teint était moins brun, et le charme de ses manières aimables et nobles la rendait la femme la plus séduisante. »

Du 11 au 13 août, elle est reçue par les autorités du département du Léman (2) qui l’invitent à prendre place sur une barque décorée à son intention et, le soir, elle assiste à un feu d’artifice tiré sur la rade.


Durant le mois de septembre, Joséphine et sa suite se promènent dans la région : visite du château de Ferney (ancienne résidence de Voltaire), tour du lac et excursion jusqu’à Bex où elle visite les salines. Sur le chemin du retour, elle s’arrête à Lausanne et couche à l’Auberge du Lion d’Or. Enfin, revenue à Genève, elle rend visite à quelques notables locaux, entre-autres à Crans sur Céligny, au célèbre peintre De La Rive, auquel elle achète durant ses différents séjours plusieurs toiles.


Puis, du 17 au 21 septembre 1810, elle fait une excursion au Mont-Blanc en compagnie de son écuyer, le comte neuchâtelois Frédéric de Pourtalès et de son chambellan, Lancelot Théodore Turpin de Crissé, jeune peintre auquel nous devons une série de sépias sur les différents voyages de l’Impératrice.


Le 22 septembre, elle est de retour à Genève. Mis à part son logement à l’auberge Dejean qui lui déplaît compte tenu de son exiguïté, elle apprécie la vie au bord du Léman. Aussi, à chacune de ses promenades quotidiennes dans la campagne genevoise, elle cherche à savoir si une propriété est à vendre. D’ailleurs, elle en fait part à l’Empereur : « Si je trouve un site à mon goût, je louerai ou j’achèterai une petite campagne, si possible au bord du lac. »


Une importante acquisition

Enfin, un matin, la chance lui sourit : elle découvre le château de Pregny-la-Tour. C'est comme un coup de foudre et, sans plus attendre, par l’intermédiaire de son agent d’affaires, elle entreprend les démarches pour l’acquérir, bien sûr avec l’argent de Napoléon ! C’est une assez belle propriété composée d’un grand bâtiment de maître, de trois bâtiments de dépendances et autres petits bâtiments y attenant, de trois cours, trois jardins en terrasse, un verger avec une allée plantée d’arbres au levant, un petit bois, un sainfoin, une cerisaie, une vigne, un grand pré et, au bord du lac, un petit port entouré de murs et d’un petit bâtiment destiné à l’amusement de la pêche.


Puis, du 25 septembre au 4 octobre, toujours infatigable, accompagnée par sa fille la reine Hortense, par Mlles Mackau et Avrillon, par son chambellan Turpin de Crissé et par douze domestiques, elle se rend dans les montagnes neuchâteloises, voyage organisé par Frédéric de Pourtalès. Après un court arrêt à l’ancienne abbaye de La Lance près de Concise, elle reprend la route en direction de Neuchâtel où des ordres ont été donnés afin que les rues de la ville soient propres. Ces ordres viennent sûrement de haut car, il faut le rappeler, depuis 1806 et la défaite à Iéna du roi Frédéric-Guillaume III de Prusse, la principauté de Neuchâtel a été incorporée à l’Empire napoléonien et est, au nom du prince Berthier, gouvernée par François de Lespérut, singulier personnage qui n’a que peu d’accointances avec l’ex-épouse de l’Empereur.


Dans son petit opuscule consacré à l’Impératrice Joséphine en Suisse, Samuel Robert (3) rapporte une anecdote au sujet de ce gouverneur Lespérut qui, averti de l’arrivée imminente de l’Impératrice, se rend, de mauvaise grâce d’ailleurs, du côté d’Auvernier pour l’accueillir. Mais en attendant son passage, le gouverneur et sa suite se sont installés sur la terrasse du château de Cormondrèche où un repas leur a été servi. Dans le feu de la conversation et peut-être aussi d’un abus de ce bon petit vin de la région, le repas prend plus d’importance que le passage de la souveraine et les convives oublient les raisons qui motivent leur présence à Cormondrèche. Ce n’est que vers la fin de l’après-midi qu’ils apprennent avec stupéfaction que Joséphine leur a passé sous le nez depuis plus d’une heure, de sorte que le gouverneur Lespérut n’a pu lui souhaiter la bienvenue en terre neuchâteloise, ni lui faire la visite qu’il a projetée le soir même.


Visites à Neuchâtel

C'est dans ces circonstances que l’Impératrice parvient à Neuchâtel le 27 septembre. Elle est reçue dans la belle demeure de Louis de Pourtalès, le frère de Frédéric. Ici, tout a été préparé avec soin. Logée au deuxième étage, son appartement donne sur un beau jardin avec vue sur le lac. Même le salon a été retapissé avec un beau papier rouge foncé rehaussé de motifs Empire or, que l’on a fait venir en hâte de Paris. Dans la soirée, alors qu’elle entre dans ce salon, quelques musiciens de la ville lui offrent une sérénade qu’elle écoute avec ravissement. Puis, s’approchant de la fenêtre, elle admire le panorama qui s’offre à ses yeux. Au spectacle de la chaîne des Alpes qui s’étend au-delà du lac, elle ne peut s’empêcher de dire à Louis de Pourtalès : « Vous habitez un bien beau pays. »


Le lendemain, 28 septembre, accompagnés par les frères De Pourtalès, le gouverneur Lespérut, les sieurs François de Sandoz et de Montmollin, Joséphine et sa suite font une excursion qui les emmène à la Vue-des-Alpes, au Locle, aux Brenets et au Saut du Doubs. À noter qu’à La Chaux-de-Fonds, pour ne pas déplaire à Napoléon qui est tenu au courant de ses moindres mouvements et se montre assez tatillon sur tout ce qui peut rappeler l’ancienne monarchie, elle refuse de déjeuner à l’auberge de La Fleur de Lys et chacun doit se satisfaire d’une petite collation prise à la va-vite à l’auberge de la Balance. 


Ce voyage à Neuchâtel et dans les montagnes neuchâteloises ne peut se terminer sans un pèlerinage à l’île Saint-Pierre, lieu mythique où, en 1765, Jean-Jacques Rousseau a passé quelques mois. Averties du souhait de l’Impératrice, les autorités bernoises ont confié à M. de Steiger, le préfet de la région, le soin de l’accueillir. Le 30 septembre, partis tôt le matin de Neuchâtel, Joséphine, sa suite et M. de Pourtalès montent à bord d’une jolie barque à Cerlier (4), petit port sur la rive sud du lac de Bienne. Alors qu’on approche de l’île, la barque, bien trop chargée, s’enlise sur un banc de sable et il faut que les rameurs portent ces dames et ces messieurs à bord d’une embarcation plus légère. Enfin, après ce petit incident, l’on est reçu par les autorités bernoises et par la musique municipale. Plus de mille curieux se sont déplacés pour voir l’illustre visiteuse.


À peine débarquée, M. de Steiger invite l’Impératrice à faire une courte promenade qui la conduit au sommet de l’île où la vue est imprenable. Puis elle se rend à l’auberge où un repas composé de produits du pays lui est servi. Ces agapes terminées, elle visite la chambre qui a été celle de Jean-Jacques Rousseau, puis elle est invitée à remonter sur la colline où s’élève un joli pavillon pour assister à une démonstration de danses. Vers 4 h, grisée par le bon air et peut-être aussi par le petit vin que l’on produit sur l’île, il est temps pour cette joyeuse compagnie de quitter ces lieux enchanteurs. L’on embarque pour Cerlier et parvient à Neuchâtel tard le soir.


Joséphine reste encore quelques jours à Neuchâtel, visitant une fabrique d’indiennes et recevant les notabilités du coin. Malheureusement, si beaucoup sont sollicités pour venir la saluer, peu répondent. Il semble que les Neuchâtelois ne montrent que peu d’enthousiasme pour elle. D’ailleurs, dans une lettre qu’elle écrit plus tard à son fils Eugène, elle laisse entendre : « J’y ai vu peu de monde. Les personnes qui, en d’autres temps, avaient paru m’être très attachées ne m’ont pas donné des preuves de souvenir. Mais je leur pardonne de bon cœur. »


Le 5 octobre, elle se rend à Berne où elle compte passer l’hiver. Là, elle prend logement à l’hôtel du Faucon (Gasthof zum Falken), très vieille auberge datant du xve siècle située près de la place du Marché. Le 7, elle est reçue par les autorités bernoises au célèbre restaurant Enge qui, de la terrasse, offre une magnifique vue sur la ville. Une vingtaine de personnes participent à ce repas qui l’enchante. La fête est magnifique et le banquet délicieux : des consommés, des hors d’œuvre, du pâté de lièvre, des truites au bleu, des dindonneaux, du poulet à l’estragon, du jambon, de la salade, des crèmes, des compotes et des pâtisseries, le tout arrosé de quatre bouteilles de vin de Malaga, six bouteilles de Bordeaux et d’un délicieux petit vin de Neuchâtel. Joséphine admire le costume des  paysannes bernoises et se montre ravie par une démonstration de lutte ; elle aime voir défiler un troupeau de vaches avec son armailli et est charmée par un concert de cor des Alpes. En revanche, lorsque les autorités reçoivent la facture qui s’élèveà plus de 1 500 F de l’époque, elles font grise mine et mettent plusieurs mois pour l’honorer.


Enchantée, Joséphine passe encore quelques jours à Berne. Puis, imprégnée des lectures de Rousseau et par Les Idylles de Salomon Gessner, elle souhaite faire une excursion dans l’Oberland.  Dans ce but, elle achète un char à bancs qui lui permet de se rendre à Thoune, à Interlaken et à la Jungfrau, que son cher Turpin de Crissé croque.


Le voyage du retour

Cependant, et malgré tous les témoignages de sympathie qu’on lui montre, l’Impératrice s’ennuie, Paris lui manque. Elle a pourtant déjà écrit à plusieurs reprises à l’Empereur pour y revenir, mais toutes sont restées sans réponse. Enfin, c'est grâce à sa fille Hortense qu’elle reçoit le 13 octobre un courrier de Napoléon l’autorisant à passer l’hiver soit à Milan auprès de son fils Eugène, soit au château de Navarre. Les ordres de l’Empereur ne se discutant pas et, faute de pouvoir revenir à Paris et plus précisément à Malmaison, Joséphine se décide pour le château de Navarre en Normandie.


Le 18 octobre, pour répondre à l’invitation de la baronne de Besenval, elle fait un détour par Soleure où elle offre aux autorités de la ville un grand dîner à l’auberge de la Couronne. Le lendemain, 19, elle reprenait la route en direction de Lausanne et s’arrête à l’auberge du Lion d’Or où elle a la surprise de rencontrer la belle-sœur du tsar, la grande duchesse Constantia. Le lendemain, malgré son insistance, elle refuse de rencontrer Mme de Staël qui est alors exilée sur ordre de l’Empereur. Il faut dire que Joséphine a ses raisons. Mme de Staël n’a-t-elle pas dit un jour à Bonaparte que « Joséphine est une sotte qui n’est pas digne d’être votre femme. Il n’y a que moi qui vous conviendrais ». D’autre part, en la recevant, Joséphine est persuadée que « Mme de Staël ne manquerait pas de rapporter notre entretien, et Dieu sait combien elle me ferait dire de choses auxquelles je n’ai jamais pensé ».

Le 21 octobre, après un arrêt au château de Vufflens (canton de Vaud), chez le colonel de Senarclens, elle est de retour à Genève. Elle y reste une dizaine de jours. Enfin, au début de novembre, elle quitte Pregny et, désobéissant aux ordres de Napoléon qui lui a ordonné de se rendre directement au château de Navarre à Évreux, elle s’arrête quelques jours à Malmaison où comme l'écrit André Castelot « accourent tous ceux qui veulent fronder le régime. C’est là une manière de mode, pour ne pas dire d’opposition aux Tuileries. On va voir “l’ancienne” pour une raison quelconque, si l’on n’est pas bien avec “la nouvelle” [Marie-Louise]. On affecte de plaindre la répudiée, de pénétrer chez elle avec la mine que l’on prend pour se rendre dans une sacristie s’incliner devant une famille en deuil ! » Et Joséphine de dire à Bourrienne, l’ancien secrétaire de Napoléon : « J’ai subi tout mon malheur ! Comprenez-vous tout ce que cela a d’odieux pour moi ? Mieux vaudrait être exilée à mille lieues d’ici ! » Joséphine ne se trompe pas en disant cela, puisque, vers la mi-novembre, pressée par Cambacérès, elle doit se plier aux ordres de l’Empereur et c’est sous une pluie battante qu’elle prend la route d’Évreux où elle passe tout l’hiver 1810-1811.


Second séjour à Genève

Au cours de l’automne 1812, Joséphine revient à Genève. Durant un mois, elle reçoit dans son château de Pregny-la-Tour toute la bonne société de la région et se rend elle-même à de nombreuses invitations. C'est d’ailleurs lors d’une de ses visites à Chouilly chez M. de Châteauvieux qu’elle rencontre Charles de Constant-Rebecque, le cousin de Benjamin Constant. Intarissable narrateur, Constant-Rebecque nous donne ses impressions sur l’impératrice : « Malgré sa belle parure, son affabilité et sa bonhomie, elle figurera plus dans l’histoire pour avoir été la femme d’un grand homme que par ce qu’elle est elle-même. » Il précise : « Elle paraît fort enchantée de Genève et de son château de Pregny. Tout le monde y court. Moi-même je me propose de m’y faire présenter. »


Quelques jours plus tard, toujours dans une lettre à sa sœur Rosalie, Constant-Rebecque continue : « J’ai été trois fois chez elle et j’en ai été fort bien reçu. On va chez elle le matin et le soir. Il n’y a dans ces rassemblements ni gêne, ni raideur. La toilette des femmes est soignée ainsi que celle des hommes et on cherche à plaire et à avoir bon ton. C’est en un mot, la bonne société. » Vers la mi-octobre, il reprend la plume et écrit : « Je suis revenu ce matin à Pregny. Les appartements étaient remplis de fleurs et les jeunes femmes et filles de la maison jolies à ravir ; l’impératrice aimable comme toujours. Elle part demain (pour Paris) et quoiqu’elle se soit fait aimer, on en est généralement bien aise, car le genre de vie qu’on y mène depuis qu’elle est ici, ne convient pas à nos habitudes ». En fait, Constant-Rebecque parle en connaisseur car, pour être reçu par l’Impératrice, il est indispensable à ces dames et à ces messieurs de s’engager dans de coûteuses dépenses en vêtements et en coiffures, toutes choses qui sont contraires aux mœurs très austères de la vieille cité calviniste.

Enfin, le 20 octobre, Joséphine quitte son cher Pregny et, malgré son souhait, ne peut y revenir. En effet, vers la fin du mois de décembre 1812, elle apprend par le Moniteur la terrible tragédie de la retraite de Russie. Dès lors, plus rien ne peut empêcher la lente agonie de l’Empire napoléonien qui s’effondre le 6 avril 1814 à la suite de l’abdication de l’Empereur.


Curieusement, ce désastre ne met pas fin à la renommée de Joséphine et bientôt, dans son salon, défilent tous les vainqueurs de Napoléon, à l’exemple du tsar Alexandre qui lui rend visite à plusieurs reprises. Malheureusement, ces réceptions et les soucis sur son avenir et celui de ses enfants la fatiguent à tel point qu’un soir elle prend froid à la suite d’une promenade en calèche. D’abord diagnostiquée par ses médecins comme un simple refroidissement, la maladie s'accentue rapidement et quelques jours plus tard, le 29 mai 1814, Joséphine s’éteint d’une affection pulmonaire aiguë.


Déposé d’abord dans le cimetière de Rueil, le cercueil de l’Impératrice Joséphine n'est placé qu’en 1825 dans l’église Saint-Pierre Saint-Paul de la ville. Sculpté par Pierre Cartellier, son tombeau en marbre blanc la représente agenouillée, priant sans doute pour elle-même, pour l’Empereur et pour ses enfants.


(1) Cette relation avec Flahaut, qui durera quelques années, débute le 15 septembre 1811 à Saint-Maurice en Valais.


(2) Annexée au mois d’avril 1798, la République de Genève a été incorporée au nouveau département du Léman et Genève en est le chef-lieu.


(3) Samuel Robert, L’Impératrice Joséphine en Suisse, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1942.


(4) En allemand : Erlach.


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